Considérons le dessin ci contre .Le torero qui se trouve devant le taureau forme avec sa cape ou sa muleta un ensemble. Le taureau ne distingue pas les couleurs et voit une masse uniforme. Lorsque le torero prolonge son corps avec la muleta il propose au taureau une proie à chasser  .

  l’espace se découpe en deux zones distinctes. Le torero vient d’une zone dans laquelle il est maître désignée par terrain du torero.  De l’autre coté de l’axe le taureau est dans son espace il chasse  ,d’ou le nom de terrain du taureau .

Lorsque le torero   fait un dernier mouvement pour lancer la passe il va imposer le mouvement au toro d'ou le terme « cargar el suerte ».

Ce premier temps  avant la passe lorsque le torero prépare son mouvement  porte le nom de parar ; (littéralement parar ,arrêter)

 Le taureau charge sur cet élément  qui entre dans son terrain . Le torero déplace la charge du taureau en lui présentant sur l’œil  et la corne  extérieurs sa muleta.  Le torero  laisse le leurre à portée du taureau sans que celui-ci ne puisse l’attraper .

A cet instant le torero gère  la position de la muleta  suivant l’intensité de la charge de la bête .Cette faculté à calquer le mouvement de la muleta suivant le rythme du taureau , a pour nom le temple (du latin temperare, tempérer).

Le torero  commande, MANDAR, les déplacements du taureau et lie ( LIGAR) les passes .

Lorsque la trajectoire imposée au taureau va  alternativement de sa corne gauche à sa corne droite on parlera de  toreo contraire . Par opposition une suite de passes  naturelles sur la même corne gauche est designé  toreo naturel

On découpe temporellement une passe en trois périodes

1. le cite : c’est le moment où le torero immobile  attire  la tête du taureau en avançant le leurre 

2. la réunion, au cours de laquelle le torero et  le taureau  se rencontre

3. le remate,  ou sortie du taureau