PENA TAURINE COTE BASQUE   Bayonne   COMPRENDRE
 
 

 

 

La « corrida portugaise » (en portugais tourada)

Depuis le XVIIe siècle, en droit depuis 1928 au Portugal, la mise à mort du taureau en public est interdite. La tourada corrida  est en partie similaire à une corrida de rejones pour les phases de travail équestre  .La mise à mort du taureau est remplacée par la pega effectuée par les forcados. Les Forcados bloquent à mains nues le taureau dont les cornes sont munies d’une protection en cuir. Le taureau est emmené à l'abattoir pour y être abattu ou ramené dans son élevage afin de  servir de reproducteur (semental ).

 

 

 

 

 

La course camarguaise

Ce sport traditionnel pratiqué dans le sud de la France en Camargue d’où le nom de course camarguaise consiste pour une personne le razeteur de tenter de décrocher une cocarde accrochée entre les deux cornes d’un taureau, puis deux glands placés à chacune des cornes, et enfin deux ficelles, entourant chacune l'une des cornes. Le razeteur tient dans sa main une pièce métallique le razet et est habillé de blanc.

Ce sport est régi par la Fédération française de la course camarguaise dont le siège est à Nîmes. Le taureau est de type Camarguais plus petit, plus vif et plus rapide que l’espagnol  possède des cornes avec une forme spécifique en lyre. Le taureau est utilisé pour plusieurs courses . Certains restent célèbres et ont leur statue.

La course landaise .

Ce sport pratiqué dans les landes, d’où son nom, consiste  à éviter la charge de la vache (coursière) tenue par une corde par  le cordier qui positionne la vache dans l’axe de l’arène. Un jury note les écarts suivant la position de l’écarteur, le passage de la vache et le sens de l’écart extérieur (cote hors corde de tenue de la vache) et intérieur (côte corde). Chaque grande fête locale dans les landes présente un concours landais dont les deux plus célèbres sont ceux de fêtes de Dax et de Mont de Marsan.

En même temps que les écarteurs interviennent sur des vaches spécifiques des sauteurs qui eux évitent  la charge du bovidé en sautant au dessus en effectuant des sauts dit de l’ange, périlleux, pieds joints .

La Fédération Française de la Course Landaise est agréée par le Ministère de la jeunesse et des sports. Elle organise et réglemente le fonctionnement des courses landaises.
Elle est composée de 230 clubs organisateurs regroupant 2400 adhérents, 201 toreros détenteurs d'une licence de pratiquant et 16 éleveurs totalisant 1200 vaches landaises.

Plus de 450 courses se déroulent chaque année : 120 d'entre elles comptent pour une compétition par équipes, le challenge, et une compétition individuelle, l'escalot.

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L'autre particularité qu'elle partage avec la course camarguaise, c'est qu'il n'y a pas ici de mise à mort au cours de la course. Au contraire la course sert autant à révéler toutes les qualités du torero landais que de la vache qui fait l' objet de tous les soins de la part de son ganadéro. Une vache aura l'occasion de participer à une vingtaine de courses par an et cela pendant 10 ans au moins.

La course de recortadores

La course de recortadores est un sport pratiqué essentiellement dans le nord de l'Espagne. Cette tauromachie consiste à éviter en faisant des écarts , ou en s’aidant d’une perche la garocha  la charge d’ un taureau libre et cornes nues dans l’arène. On retrouve en Espagne   (notamment dans la série tauromaquia de Goya )des gravures de cette forme de tauromachie taurine qui montre l’ancienneté de cette pratique

Le toro-piscine ,courses de vaches

Ces Jeux en vigueur essentiellement dans le Midi et le sud de la France, consistent à lâcher une vachette camarguaise ou landaise aux cornes emboulées dans une arène ou sur une place fermé comme à Bayonne durant les fêtes. Les volontaires descendent défier la vache.

Les lâchers de taureaux dans les rues

Dans nombre de villes et villages d'Espagne et du Midi de la France, lors des fêtes locales, ont lâche des taureaux dans les rues. Ces lâchers prennent d'innombrables formes et variantes locales.

L'encierro

Encierro du terme espagnol « enfermement » au sens premier, désigne le fait d'enfermer les taureaux dans les corrales, cette cours attenante aux arènes, dans laquelle les taureaux sont gardés jusqu'à leur séparations dans les chiqueros (petite pièce ou on place le taureau après le tirage au sort du lot de taureaux pour chaque matador ,l’apartado. Il y a un chiquero par taureau)

Dans certaines villes d'Espagne, les corrales ne pouvaient recevoir que un seul lot de taureau, donc lors de feria et d’une suite de corridas les taureaux devaient y être amenés le jour même de la corrida . Dans l’attente on parquait les bêtes  dans un lieu à l’extérieur de la ville.  Ils étaient amenés le matin en troupeau  vers les arènes accompagnés par des cabestros, bœufs dressés à cet usage.

Aujourd’hui on désigne par encierro ce trajet effectué par les taureaux, depuis les corrales extérieurs  vers ceux des arènes. L'encierro n'est donc plus fait pour des questions de nécessité, mais devient un but en soi. Les plus médiatiques des encierros télévisés sur la première chaîne nationale chaque matin à 8 heures sont ceux de Pampelune, lors des fêtes de San Fermín (du 7 au 14 juillet). De nombre de villages et villes du nord de l'Espagne et autour de Madrid en organisent eux aussi.

L’abrivado La bandido

Ce mot provençal signifie « arrivée ». Autrefois les taureaux qui participaient aux courses camarguaises faisaient le trajet en troupeau, escortés par les gardians. Dans les villages, les jeunes tentaient de faire échapper une bête  pour ensuite s'amuser avec.

Aujourd'hui, les abrivado sont organisées spécialement. Les rues sont barrées par des barrières de grande hauteur afin d'empêcher les taureaux de s'échapper

La bandido était autrefois le retour des taureaux depuis les arènes après la course.

 

 
 
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